Résultatif, diathèse et possession en basque, vieux perse et élamite

Author: Marc Bavant
LOT Number: 342
ISBN: 978-94-6093-1260
Pages: 406
Year: 2014
1st promotor: Prof. Dr. P. C. Hengeveld
2nd promotor: Prof. Dr. W. H. Jansen
€44.00
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Beaucoup de langues expriment un temps passé du verbe par une forme qui , initialement , était résultative , c . - à - d . exprimait l’état qui résulte d’une action antérieure . Cette dérive de l’aspect résultatif vers l’aspect processif est très courante . Les tours résultatifs sont de plusieurs types . Quand il s’agit d’une action transitive , on peut vouloir exprimer l’état qui résulte de l’action pour le référent du sujet du verbe , comme avec les verbes intransitifs , mais on peut aussi vouloir exprimer l’état qui en résulte pour le référent de l’objet : dans ce cas - là , c’est l’ancien objet qui devient sujet de la forme résultative , ce qui apparente celle - ci aux constructions passives . Nous nous interrogeons donc dans cet ouvrage sur les relations entre résultatif et diathèse . Comme il existe également des formes résultatives mettant en jeu un verbe de possession , tel que « avoir » , nous étudions aussi la signification de ce tour - là par rapport à celle des types précédents . Nous explorons ici de manière théorique la diathèse et l’actance , son corollaire , la possession prédicative et adnominale , ainsi que l’aspect résultatif . Pour mieux appréhender leur affinité mutuelle , nous analysons comment sont réalisés ces traits dans les trois langues que sont le basque ( isolé ) , le vieux perse ( indo - européen ) et l’élamite ( isolé ) . Ces langues ont toutes un certain rapport avec l’ergativité et présentent toutes une problématique remarquable pour au moins l’un de ces traits . Les connaissances parcellaires dont on dispose sur la grammaire du vieux perse et de l’élamite , langues éteintes , obligent à avoir recours à des hypothèses complexes qui ouvrent plusieurs pistes de recherche future .

Beaucoup de langues expriment un temps passé du verbe par une forme qui , initialement , était résultative , c . - à - d . exprimait l’état qui résulte d’une action antérieure . Cette dérive de l’aspect résultatif vers l’aspect processif est très courante . Les tours résultatifs sont de plusieurs types . Quand il s’agit d’une action transitive , on peut vouloir exprimer l’état qui résulte de l’action pour le référent du sujet du verbe , comme avec les verbes intransitifs , mais on peut aussi vouloir exprimer l’état qui en résulte pour le référent de l’objet : dans ce cas - là , c’est l’ancien objet qui devient sujet de la forme résultative , ce qui apparente celle - ci aux constructions passives . Nous nous interrogeons donc dans cet ouvrage sur les relations entre résultatif et diathèse . Comme il existe également des formes résultatives mettant en jeu un verbe de possession , tel que « avoir » , nous étudions aussi la signification de ce tour - là par rapport à celle des types précédents . Nous explorons ici de manière théorique la diathèse et l’actance , son corollaire , la possession prédicative et adnominale , ainsi que l’aspect résultatif . Pour mieux appréhender leur affinité mutuelle , nous analysons comment sont réalisés ces traits dans les trois langues que sont le basque ( isolé ) , le vieux perse ( indo - européen ) et l’élamite ( isolé ) . Ces langues ont toutes un certain rapport avec l’ergativité et présentent toutes une problématique remarquable pour au moins l’un de ces traits . Les connaissances parcellaires dont on dispose sur la grammaire du vieux perse et de l’élamite , langues éteintes , obligent à avoir recours à des hypothèses complexes qui ouvrent plusieurs pistes de recherche future .

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